Mon désir de Maman
Coucou les Gazettes !
Comme je vous le disais, on se retrouve pour un billet un peu spécial, un peu plus intime. Je ne vais pas vous parler make up ou de recettes pour le visage. Même si j’adore ça.
Aujourd’hui, on parle de DÉSIR DE PARENTS. Il y a quelques jours c’était la Saint Valentin, date qui me reste gravé pour le moment et qui fait référence ma dernière FIV (Fécondation in vitro) il y a 2 ans. Je voudrai traiter d’un sujet, mon sujet du désir d’être maman. J’arrive bientôt à mes 37 ans et ça me travaille sans cesse. J’ai la chance d’avoir le mari le plus extra ! Cela fait un peu plus de 4 ans que nous essayons.
Pendant 2 ans, nous nous ne sommes pas posés de questions puis un jour, nous nous sommes décidés à aller consulter une clinique spécialisée dans la PMA (Procréation Médicalement Assistée). Après quelques consultations, des examens à n’en plus finir, le verdict tombe ! Je ne produis pas assez d’ovules ! A parti de là on va mettre en place une série de protocole de soins, à commencer par une réunion où nous sommes une salle rempli de couples ayant du mal à être parent, comme nous. Ensuite, il y a eu l’essai de a première FIV. Injection d’hormones, prises de sang tous les 2 pour stimuler l’ovulation jusqu’au jour où on me dit que c’est bon et qu’on va pouvoir prélever. Prélever est égal à dire, qu’il faut rentrer à l’hôpital, à jeun, faire une anesthésie générale (je déteste ça). Ensuite, ils mettent mes ovules avec les zozos de mon chéri et on attend que la petite graine prenne. Une fois que les petites graines ont pris on te rappelle pour te dire de revenir à la clinique pour t’injecter tout ça. Heureusement que ma gynéco est une femme ! Malgré cela, c’est une période difficile. A chaque fois, c’est du stress, de l’attente, de l’espoir. On y croit !! Ça prend du temps, de l’énergie. Mais c’est pour la bonne cause !
Premier échec, première claque ! On nous dit de ne pas laisser tomber, essayer encore, que ça va prendre. A ce moment, la suis Facebook, je rentre en contact avec Anaïs. Ma copine de PMA. On consulte dans la même clinique, pas le même gynéco. Au deuxième essai, on l’a fait quasiment en même temps. Tous les jours on échangeait sur notre attente, notre angoisse, notre éventuelle réussite, bref on se suivait. Et on devait se tenir au courant les premières (en sachant que si c’était positif pour l’une ça serait pas évident à annoncer à l’autre mais on c’était promis d’être honnête). Ça été positif pour elle et j’en suis super heureuse. Aujourd’hui, elle a un petit bout de chou trop adorable ! Quant à nous, suite à ce deuxième échec, la gynéco nous parle carrément de dons d’ovocytes ou d’adoption. Je vais survoler rapidement ces 2 options.
Pour l’adoption, c’est compliqué. Il faut partir à l’étranger, hors union Européenne. Il faut prévoir des déplacements réguliers avec le pays concerne, prévoir du temps et beaucoup, beaucoup d’argent. Au-delà de cet aspect, il y celui de se dire que cet enfant n’aura pas ni le sang de mon mari ni le mien. Que je ne l’aurai pas porté, pas senti grandir en mois pendant 9 mois.
Pour le don d’ovocytes, c’est encore autre chose. Je suis en colère que ce sujet ne soit pas pris plus au sérieux avec des campagnes d’informations et de sensibilisations. Nous sommes inscrits sur une liste ! Une liste d’attente. La moyenne d’attente est de 3 ans, en sachant que les dons diminuent en France ! Oui forcement dans notre cher pays le don est gratuit et anonyme ! Contrairement à l’Espagne par exemple. Forcément qui dit rémunération dit motivation ! Si on ramène quelqu’un pour faire un don, ce délai d’attente est ramené à 1 an, soi-disant, et il ne nous donne pas les ovules de la personne qu’on présente ! Non non, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !
On s’est donc renseigné sur l’éventualité de l’Espagne (mais ça me dit rien), il y avait aussi la République Tchèque, très rapide et les derniers à la pointe de la technologie avec des taux de réussite proche des 100% mais il faut en tout compter 3000€. Je pensais faire un appel aux dons et j’ai laissé cette éventualité de côté. Demander de l’argent c’est pas notre truc ! Il restait donc la Belgique, pas très loin. Là aussi il y a un cout (parce que les soins ne sont pas pris en charge en la bas) mais plus minime. Avec ce pays, l’avantage c’est qu’on peut faire un don dit « direct ». Vous venez avec quelqu’un, on prélève ses ovules et on vous les remet dans le bidou direct. L’avantage c’est qu’on sait qui nous les donnent.
Pendant longtemps, on a réfléchis pour demander à nos amis. Ils sont en couples, on des enfants, nous sommes parrain et marraine respectivement (ce qui fait notre bonheur bien sûr). Mais voilà, dans mon éducation on m’a appris à me débrouiller toute seule avec les moyens du bord. Et surtout, je ne voulais pas mettre mes amies en situation délicate, d’inconfort, à avoir à prendre une telle décision. Surtout qu’elles aussi seraient passées par le même chemin que moi : Stimulation d’ovulation (piqure etc), faire la ponction (anesthésie générale), prévoir les examens en France et leur demander de prendre quelques jours de congés pour aller en Belgique. (En plus, elles ne sont pas en région parisienne comme nous mais en Bourgogne). Bref, Je suis passée par là et c’est assez éprouvant.
Il reste la mère porteuse, chose interdite en France une fois de plus ! Et quand bien même, je ne me vois pas demander à quelqu’un de gracieusement tomber enceinte ! Et dis donc, t’a une famille nombreuses toi, tu voudrai pas m’en donne un ? Je plaisante bien sûr ! (en contre partie seulement payer les échos etc…). Pourtant en France, beaucoup de femmes tombent enceinte mais n’en veulent pas. Soit elles avortent ou elles acceptent tant bien que mal cette grâce ! Ou pire, après accouchement elles tuent ces petits êtres et elles défraient les chroniques de nos journaux.
J’ai essayé l’hypnothérapie mais sans grand succès !
Alors voilà, des proches, plus ou moins proches ou des proches qui connaissent quelqu’un qui est enceinte, on voit le tour des autres passer mais pas le notre.
C’est un sujet un peu perso que je voulais partager avec vous. Peut-être le besoin d’en parler. Et aussi, vous faire part d’une expérience pas très drôle. On espère toujours plus que tout être papa et maman mais le temps passe, ça me travaille…. Par période ! Parce que oui pour que ça vienne faut pas y penser lol. Ne pas y penser en étant entourée dans la vie de tous les jours de femmes enceintes ou avec des poussettes, ne pas y penser quand tu passes dans les rayons d’un supermarché et que tu vois des fringues trop craquante etc..
Heureusement, nous sommes heureux et amoureux plus que jamais. Mais j’ai toujours cette crainte qu’un jour mon chéri s’en aille car je ne peux pas lui offrir ce bonheur.
Petit Ange, si tu lis ce doux billet écris pour toi, sache que où que tu sois on t’attends et on t’aime.
Belle et douce journée les Gazettes !